"Le ciel est, par-dessus le toit", une poésie de Paul Verlaine, tirée du recueil " Sagesse", de 1881. Voila ce à quoi je pensais en dessinant cette forêt d’antennes de télévision qui poussent sur les toits de Malesherbes (45). Au centre on reconnait le toit de l'hôtel de ville.
Mais pourquoi tu dessines les antennes?
A force c'est presque une rengaine.
Pourquoi ne les dessinerais-je pas? Elles existent, elles sont là, mais notre œil ne les voit plus.
Pourquoi ne les dessinerais-je pas? Elles existent, elles sont là, mais notre œil ne les voit plus.
En écrivant ce post il me vient à la mémoire une de mes premières rencontres avec un peintre, tout gamin. Je n'avais pas eu à aller bien loin il avait posé son chevalet au bout de la cour où je faisais du vélo. Il dessinait cette rue Cendrillon (véridique) de ma Lorraine natale.
Je me souviens encore qu'il ne dessinait pas les fils électriques et que les couleurs n'étaient pas trop juste à mes yeux d'enfant. Pas de poteaux, pas de fils, pas d'antennes. Pour moi il était faux son tableau, puis il ne sentait pas bon. Ça c'était la térébenthine.
Sauf demande (dans la commande 4 qui est en cours, je ne dois pas représenter la parabole, mais l'antenne je peux...), moi j'aime bien tout dessiner.
Le Villagiste.